"Aidez-nous à arrêter
le massacre !. Les Timorais lancent sur l'Internet des appels pathétiques.
Les rares informations en provenance de la partie est de l'île rapportent
des atrocités commises par les milices hostiles à l'indépendance. On dit
aussi que les 200 000 réfugiés qui ont pu gagner le Timor occidental seraient
exposés à la famine et aux exactions de l'armée indonésienne.
Les sites qui diffusent ces alertes sont pour la plupart
situés en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Portugal. Ce dernier pays
a conservé des liens étroits avec son ancienne colonie. C'est sur le web
d'une université portugaise que l'on trouve, en langue française, la documentation
la plus complète sur cette affaire. Le Portugal accueille aussi l'"Observatoire
du Timor Oriental", organisme non gouvernemental qui depuis des années
dénonce la politique répressive de l'Indonésie, comme le font également
sans relâche " Amnesty international " et le "Human Rights
Watch". Le combat pour l'indépendance rencontre aussi un large écho
international dans de nombreux mouvements militants, regroupés dans une
fédération.
Quant aux Nations-Unies, leur site rappelle les termes
de la mission votée par le conseil de sécurité, dont les premiers éléments
sont en train de se mettre en place.
A cette occasion, L'ONU recense sur une carte l'ensemble des missions de
sécurité ou de maintien de la paix qu'elle a conduites depuis cinquante
ans. On voit qu'il y en a eu une cinquantaine dont seize sont encore en
cours aujourd'hui. Cela montre bien que l'ONU joue un rôle de plus en plus
actif: La politique elle non plus n'échappe pas à la mondialisation.
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