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Yves Saint-Laurent fut le premier il y a deux ans
à faire retransmettre en direct sur l'Internet le défilé de sa nouvelle
collection. Et on peut dire qu'il a fait école, puisqu'aujourd'hui tous
ses confrères, ou presque, disposent eux aussi de vitrines virtuelles.
On peut ainsi voir et revoir toutes les collections de l'année et celles
des saisons précédentes. Certains créateurs comme Jean-Paul Gaultier inspirent
même des fan clubs, et toutes les marques de prêt-à-porter sont présentes.
Bref, c'est toute l'année qu'on défile sur le web, et les agences de mannequins
utilisent également ce moyen pour diffuser leur catalogue et recruter leurs
futurs top-modèles.
La nouveauté de ces derniers mois, c'est qu'on ne se contente
plus de montrer les vêtements: On les vend. Le commerce en ligne, très
adapté aux achats d'impulsion, trouve un terrain de choix dans l'industrie
de la mode. Les points de vente se multiplient, les enseignes les plus
"chic" comme les grand magasin new-yorkais Bloomingdale's et
Macy's côtoient les géants traditionnels de la vente par correspondance
comme la Redoute, et les petits artisans, comme ce couple astucieux de
Carcassonne: Ils vendent en ligne des chemises fabriquées sur mesure dans
un atelier automatisé, et exportent ainsi leurs produits dans le monde
entier.
Avant l'Internet, les modes bien sûr se transmettaient déja d'un
pays à l'autre, comme des messages ou des rumeurs, dans un réseau
complexe qu'on appelle "la mode de la rue". Avec
l'Internet, cette rue est en train de devenir virtuelle, marchande, et
mondiale...
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