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L'Internet, pour les régions françaises, n'est pas
une nouveauté: Plus de la moitié des Conseils Régionaux possèdent leur site
sur le web. Tous très élégants, et soucieux de leur image, car visiblement
destinés avant tout à séduire des investisseurs à la recherche d'une implantation.
La campagne électorale est présente aussi, mais de manière discrète:
Une dizaine de listes seulement présentent leurs candidats et leur programme,
sous des bannières aux couleurs purement locales: A gauche autant qu'à
droite on s'abstient de faire référence aux appareils politiques
nationaux, comme si les logos PS ou RPR risquaient de faire s'enfuir les
électeurs.
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Certains comme le Maire de Parthenay, entendent
même aller plus loin en constituant sur l'Internet une liste hors partis
traditionnels, pour conduire un programme dont les citoyens-internautes
discutent et décident par le réseau. Expérience intéressante qui prétend
réconcilier les Français et la politique, mais peut-être un peu prématurée,
si on en juge par la lecture des messages, lesquels ne témoignent
pas d'une grande richesse...
Quand son usage sera très répandu, l'Internet sera sans doute
un instrument très utile pour l'exercice de la démocratie. Quant à aller
plus loin et souhaiter l'avènement d'une "cyber-démocratie directe"
, cela relève plutôt du fantasme: Etre branché, c'est bien, mais
cela ne constitue pas en soi un projet politique...
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