Fondée
à Londres il y a près de 40 ans, Amnesty International compte
aujourd'hui près d'un million de membres dans 160 pays.
Répartis en centaines de comités locaux, ils utilisent très
largement l'Internet pour partager leurs informations, parmi
lesquelles les fameux rapports annuels qui dressent pour
chaque pays la liste de tous les cas recensés de violation
des Droits de l'Homme. Amnesty coordonne aussi par ce moyen
ses opérations de parrainage et ses campagnes internationales,
comme celles en ce moment contre la peine de mort ou contre
la mutilation des femmes.
De même les Ligues des Droits de l'Homme, au nombre d'une
centaine, regroupées dans une fédération internationale,
constituent un autre puissant réseau mondial de veille et
de pression sur les pouvoirs locaux.
ATD
Quart-Monde, qui défend les droits des plus pauvres, Reporters
sans Frontières, qui lutte pour la liberté d'informer, et
des centaines d'autres ONG de dimension plus modeste constituent
une véritable galaxie associative, largement représentée
en ce moment aux Etats Généraux de Paris.
L'Internet a inspiré aussi plus récemment des initiatives
originales comme ce "Human Web", recueil d'adresses
et d'informations spécialisées, ou ce remarquable SOS Net,
où des juristes informent sur leurs droits des étrangers
en situation difficile, et leur indiquent en détail les
démarches qu'ils peuvent entreprendre.
Certes
les sans-papiers n'ont guère de moyens d'accéder à l'Internet,
mais les associations qui leur viennent en aide peuvent
servir de relais. Le libre accès aux informations dont on
a besoin fait partie des droits essentiels. Et un réseau
qui permet de les rassembler et de les diffuser hors du
contrôle des états est un instrument bien utile pour tous
ceux qui se dévouent à cette cause.
Jean-Jacques
Peyraud
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