Cest
une curiosité bien connue des internautes : pour se connecter
au site officiel de la Maison blanche, whitehouse.gov, il
faut taper ladresse avec précaution. Car une erreur
sur les trois derniers caractères, vous conduit à
whitehouse.com , un site " peu convenable " qui
existait bien avant les révélations de Monica Lewinsky.
Aujourdhui,
beaucoup des sites consacrés à cette affaire la traitent
sur le mode de la parodie grivoise, dérivant quelquefois
jusquau pire mauvais goût. Ils sont à ce point nombreux
quon a créé des sites spéciaux simplement pour en
recenser la liste. Cest à cela quon reconnaît
sur le web les évènements majeurs, les personnages qui comptent.
En quelques jours, on voit que lépisode Clinton-Lewinsky
est devenu pour les États-Unis une page dhistoire.
Le discours présidentiel de lundi est rediffusé à linfini,
et comparé mot par mot à la déclaration de janvier, celle
où Bill Clinton avait menti.
Les
sites de presse les plus renommés, comme celui du Washington
Post, ou ceux des grandes chaînes de télévision ont ouvert
des sections spéciales pour relater lhistorique de
laffaire. Ils recueillent aussi en permanence les
réactions de leurs visiteurs, dans une sorte de sondage
sans fin. Lensemble donne limpression dune
danse du scalp autour de la Maison Blanche.
Un
ballet dont beaucoup attribuent la chorégraphie au procureur
Kenneth Starr. A moins que ce torrent médiatique
qui charrie à la fois des informations, des rumeurs et quelques
manipulations, ne finisse par échapper à tout contrôle.
Et dans ce cas, il risque de provoquer de graves dégâts...
Jean-Jacques
Peyraud
!
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