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Ainsi le journal "La Nation" interdit de publication
depuis plus d'un an, a trouvé un hébergement sur le site de "Reporters Sans
Frontières". Sa directrice, Salima Ghezali, y décrit une dynamique de la peur qui,
explique-t-elle, est devenue le lot quotidien de ceux qui prétendent simplement
témoigner. Peu de mouvements politiques algériens sont directement
présents sur le web, à l'exception du Hamas, qui publie la liste et les photos de
ses morts. Quant au Front Islamique du Salut, interdit en Algérie, il s'exprime en France
par la voix de la Fraternité Algérienne, dont les bulletins d'information prétendent
"compenser la propagande anti islamique véhiculée par la presse occidentale".
Cette dernière, et la presse française en particulier, consacre évidemment
des dossiers très détaillés au drame algérien, et quelques revues universitaires
complètent utilement ce tour d'horizon. |
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France 3. |
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La plupart de ces sites ne sont pas implantés en Algérie, car
l'usage de l'Internet y est très peu répandu. Par sa nature même, il est incompatible
avec une volonté politique de contrôler l'information. C'est d'ailleurs un de ses
paradoxes: L'Internet développe la démocratie, mais pour s'installer, il a besoin de
démocratie. Et en cette matière, hélas, on sait que les premiers pas sont les plus
douloureux... |