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 Ce
site web est celui d’un journal américain destiné aux
professionnels de la lutte contre la pollution atmosphérique.
On y trouve aussi bien des bancs d’essais consacrés
aux nouveaux instruments de détection que les dernières
nouveauté de la réglementation en Californie. C’est
l’une des plus sévères au monde. Elle a donné naissance
à une véritable industrie de l’antipollution. L’Agence
pour la Qualité de l’Air, fondée il y a plus de 40
ans pour lutter contre le smog de Los Angeles publie quotidiennement
sur son site toutes les données collectées par son réseau
de surveillance. Elle emploie plus de 700 personnes, qui
ont aussi pour rôle de traquer les pollueurs et de les faire
payer.
 En
France, seule Airparif, qui veille sur la qualité de l’air
en région parisienne, publie sur l’Internet ses relevés
quotidiens. Ils alimentent le fameux indice, qui sert de
référence pour déclencher les alertes. Pour le reste du
territoire on cherche en vain des relevés de mesures. Il
faut se contenter pour le moment de statistiques globales
et optimistes, disponibles sur le site du ministère de l’environnement.
Ce dernier fait en revanche un effort de pédagogie pour
expliquer la loi sur l’air votée il y a deux ans, en
coordination avec nos partenaires européens .
 Car
en matière de pollution plus qu’en toute autre, une
politique efficace ne peut se définir qu’à l’échelle
d’un continent, ou celle de la planète. L’Internet
est l’instrument idéal pour la coordonner et surtout
pour que les citoyens puissent en vérifier les effets.
Jean-Jacques
Peyraud
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