Le Prince de Galles qui possède depuis peu son propre site web, y expose des opinions très arrêtées sur les deux sujets qui le passionnent : L'architecture, qu'il préfère pas trop moderne, et l'agriculture, qu'il aime tout aussi traditionnelle. Défenseur de la culture biologique, il lapratique lui-même dans sa ferme, et préside l'association britannique des producteurs bio.
A ce titre, Charles bannit de sa table princière les produits génétiquement modifiés, rejoignant ainsi la campagne de boycott organisée en ce moment dans toute l'Europe par les organisations écologistes, qui dressent des listes noires de produits suspects de contenir tomate, soja ou maïs transgéniques.
Partout, les progrès de la biologie suscitent les mêmes inquiétudes : L'an dernier, les Suisses en avaient longuement débattu, avant de décider par référendum de ne pas interdire les manipulations génétiques.
La France aussi est l'un des pays où l'on en débat le plus, et peut-être le mieux. La Cité des Sciences a réuni sur ce thème un remarquable dossier de documentation, qui expose le problème de manière claire, sans trop le simplifier . Les industriels de l'agro-alimentaires et les groupes écologistes exposent aussi leurs arguments. L'assemblé Nationale enfin anime sur cette question un forum permanent.
Mesurer les risques ou les bienfaits des manipulations génétiques n'est pas une question futile, mais elle n'est pas simple non plus : on ne peut pas y répondre sans se documenter d'abord et en discuter un peu. L'Internet est bien adapté à ces deux fonctions. C'est un instrument de débat qui n'incite pas à la démagogie.

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